Impulse Januar / Februar 2021
Lichtmess – Darstellung des Herrn – Chandeleur
Aschermittwoch und Fastenzeit
Mercredi des Cendres et temps du Carême
Fastenzeit, mehr als nur Fasten
« Fasten ist gesund »: so schreiben manchmal die Zeitungen, wenn sie über das Thema Fasten berichten. « Fasten ist viel mehr als nicht essen », schreibt die deutsche Zeitschrift Geo. « Forscher stellen verblüfft fest, welch starke Effekte systematischer Verzicht auf unseren Körper hat. Und wie segensreich er auf den Verlauf von Krankheiten wirkt. » Im Jahr 2002 sprach sogar eine katholische Zeitschrift aus Frankreich über die Wohltat des Fastens, ganz besonders für den Körper.
In der katholischen Kirche hat Fasten jedoch eine andere Bedeutung. Die Fastenzeit ist eine Zeit der Buße und Besinnung. Die Christen sollen sich an die Feier des Todes und der Auferstehung Jesu an Ostern vorbereiten. Jedes Jahr hat man zum Aschermittwoch die Gelegenheit, denselben Ausschnitt des Evangeliums von Matthäus zu hören: « Wenn ihr fastet, macht kein finsteres Gesicht wie die Heuchler. Sie geben sich ein trübseliges Aussehen, damit die Leute merken, dass sie fasten. »
Außerdem ist Fasten nur EINE Möglichkeit, an der Fastenzeit teilzunehmen. In seiner Botschaft zur Fastenzeit 2021 betont Papst Franziskus: « Fasten heißt, unser Dasein von allem, was es belastet, zu befreien, auch von der Übersättigung durch – wahre oder falsche – Informationen und durch Konsumartikel. »
Die Website katholisch.de erklärt: « Die Gläubigen sollen in der Fastenzeit als äußeres Zeichen von Buße und Besinnung auf Dinge verzichten, die ihnen angenehm und lieb sind – etwa auf Schokolade, Alkohol oder das Autofahren. » Man kann hinzufügen: auf Zigaretten, Facebook, Twitter… . Die Liste ist unbeschränkt. Père Dominique Brèche, ein ehemaliger Pfarrer von Chamonix-Mont-Blanc, hatte seinerseits das Tryptichon « Beten – teilen – verzeihen » (prier – partager – pardonner) vorgeschlagen. « Verzeihen sei das Schwierigste », meinte er.
Jeder kann sich also zur Fastenzeit anstrengen. Fasten in Zeiten von Covid-19 bedeutet für uns eine echte Herausforderung. Die vierzig Tage zwischen Aschermittwoch und Ostern sind nicht zu viel (wohlwissend, dass man am Sonntag nicht fastet).
« Fastenzeit: Zeit der Erneuerung von Glaube, Hoffnung und Liebe », meint Papst Franziskus.
Benoit Morin
Le carême, bien plus qu’un jeûne
« Jeûner, c’est bon pour la santé » : ainsi écrivent parfois les journaux, lorsqu’ils informent sur le thème du jeûne. « Jeûner, c’est bien plus que ne pas manger, écrit le magazine allemand Geo. Les chercheurs établissent avec stupéfaction quels effets forts le renoncement systématique a sur notre corps. Et comment il agit de façon bénéfique dans l’évolution des maladies.» En 2002, un journal catholique français parlait même des bienfaits du jeûne, en particulier sur le corps.
Mais dans l’Église catholique, le jeûne a une autre signification. Le carême est un temps de pénitence et de recueillement. Les chrétiens doivent se préparer à la fête de la mort et de la résurrection de Jésus à Pâques. Chaque année, le Mercredi des Cendres, nous avons la possibilité d’écouter le même extrait de l’Évangile selon Matthieu : « Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes.»
En outre, jeûner n’est qu’un des moyens de participer au carême. Dans son message pour le Carême 2021, le pape François souligne: « Jeûner consiste à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations, vraies ou fausses, et de produits de consommation. »
Le site internet katholisch.de explique: « Les croyants doivent, pendant le carême, renoncer, comme signes extérieurs de pénitence et de recueillement, à des choses qui leur sont agréables : par exemple du chocolat, de l’alcool ou de la conduite en voiture.» On peut ajouter : renoncer aux cigarettes, à Facebook, Twitter…. La liste est sans limite. Le père Dominique Brèche, un ancien curé de Chamonix-Mont-Blanc, avait de son côté proposé le triptyque :« prier-partager-pardonner». « Pardonner est le plus difficile», estimait-il.
Chacun peut ainsi faire un effort pour le carême. Jeûner au temps du Covid-19 représente pour nous un vrai défi. Les quarante jours entre le Mercredi des Cendres et Pâques ne seront pas de trop (sachant que l’on ne jeûne pas le dimanche).
« Le Carême : un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité », souligne le pape François.
Benoit Morin