Pensée…

« Restez éveillés » C’est le conseil que donne Jésus à ceux qui l’écoutent à propos de la fin des temps qui s’annonce dans un terrible effroi. Combien de fois ce conseil n’a-t-il été dispensé aux hommes et les a aidés, dans le besoin, la maladie, le désespoir. Aidés dans des temps où des peuples entiers ont été affligés par la guerre, la détresse et la destruction.

Ce conseil est toujours valable et ce, très exactement pour nous, dans un temps d’angoisse, de sacrifice à une maladie qui se présente à nous, nouvelle, inconnue et mortelle ; l’angoisse des individus et l’angoisse de populations entières.

C’est donc un conseil qui nous donne de l’espoir, l’espoir d’une sortie de crise favorable. Suivons le conseil de Jésus, car ce qu’il a dit à d’autres il y a deux mille ans, est aussi valable pour nous.

« Cela je le dis à tous : restez éveillés » Marc 13, 24-37

Traduction par Serge Huppert

Pensée…

Mk 1.3

Préparez la voie au Seigneur. Redressez ses chemins.

Aujourd’hui, nous allumons la deuxième bougie sur notre couronne de l’Avent, nous avons déjà parcouru une partie du chemin de l’Avent. Il y a des cahots, mais cette année aussi nous voulons préparer le terrain et rendre les rues praticables.

Aujourd’hui, Saint-Nicolas est impatient de venir voir les enfants et de leur remettre ses cadeaux, et les enfants sont très heureux. Dans mon enfance, les premières oranges, les noix et les pains d’épices étaient les premières choses que nous mangions le soir avec grand plaisir.

Nous ne savons pas grand chose de sa vie historique, mais nous savons qu’il a partagé avec les pauvres, qu’il a donné, qu’il a rendu le chemin, la voie de la vie, accessible à ses semblables.  Saint Nicolas a donc beaucoup à nous dire, à nous les adultes aussi.

Il suit notre chemin avec nous, avec son exemple. Nous pouvons aussi partager ce que nous avons, la joie de passer Noël en famille, la joie d’une bougie qui brûle, qui enveloppe notre chambre d’une lumière chaude, la joie des premiers flocons de neige,… la joie de connaître quelqu’un qui peut écouter…

Nous pouvons aussi partager notre tristesse, nos inquiétudes et nos craintes. Par ce partage, il y a une unité, nous ne sommes pas seuls, nous sommes aimés.

Dans cet esprit, je vous souhaite à tous un magnifique deuxième Avent, un magnifique jour de la Saint-Nicolas.

Traduction par Serge Huppert

Gedanken eines Gemeindegliedes aus der französischen Gemeinde

Die erste Lesung dieses 3. Adventssonntages ist dem Buch des Propheten Jesaja entnommen, Kapitel 61, Verse 1 bis 2a und 10 bis 11. Mir ist aufgefallen, dass 9 Verse und ein halber die beiden Teile der Lesung trennen. Meine Neugierde wurde geweckt und ich begann, diese versteckten Texte zu lesen.

Der erste Teil, der den Gläubigen vorgelesen wird, endet mit der folgenden Verkündigung: « ein Jahr der Wohltaten wird vom Herrn gewährt », aber derjenige, den die Exegeten als den Messias darstellen, fügt hinzu: « ein Tag der Rache für unseren Gott ». Das gibt Grund, unseren Enthusiasmus für Kapitel 61 zu dämpfen, das so reich an frohen Botschaften ist. Ich frage mich, ob diese Verdunkelung nicht die Verdrängung des « rächenden Gottes » innerhalb der Grenzen des jüdischen Volkes und damit eine Form des Antisemitismus begünstigt, verkörpert in der Häresie von Marcion zu Beginn des Christentums.

Aber beim Surfen im Internet ist mir auf einer Bibelanalyse-Seite aufgefallen, dass Jesus in der Synagoge von Nazareth (Lukas Kap.4, 16-20) dieselbe Prophezeiung aus Jesaja liest wie an diesem Sonntag, aber er hört nach der Ankündigung der Wohltaten mit seiner Lesung auf.

Dies ist der Unterschied zwischen einer sakralen und einer wörtlichen Lesung. Aber es ist auch der schöne Bund des Glaubens und der Vernunft.

Übersetzung von Nina Rossbach-Personne

Pensée…

Aujourd’hui, nous allumons la dernière bougie de la couronne de l’Avent, donc Noël approche. On a presque atteint le bout du chemin. Le temps de l’attente et de la préparation est presque terminé, mais pas encore complétement.

Le vers d’ouverture de ce dimanche parle aussi de l’attente de l’arrivée du Rédempteur :

Cieux, faites venir le Juste comme une rosée ;
qu’il descendre des nuées comme une pluie bienfaisante :
que la terre s’entrouvre et donne naissance au Sauveur.

Nous le connaissons aussi de notre livre de chants, le « Gotteslob » où on lit:

Arrose ciel, nuages descendent aux justes lui, le sauveur !
Le peuple, à qui Dieu a donné la promesse de voir le médiateur lui-même et d’entrer dans la vie,
a appelé dans les nuits angoissantes.
Car la porte était fermée jusqu’à ce que le Sauveur était né.

Ce chant est l’un des chants de Noël que je préfère, car il parle de tout le mystère qui nous a été accordé dans la naissance de Jésus. D’un côté, il parle de l’espoir du peuple d’Israël à l’arrivée du Messie. Les hommes ont toujours espéré que Dieu accomplira sa promesse et qu’il leur enverrait le Messie, le médiateur, qui érigerait le Royaume de Dieu.

D’un autre côté, le chant parle du fait que le Sauveur est déjà apparu. Nous, chrétiens, savons que Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, qui est venu dans notre monde comme un enfant innocent et vulnérable, est ce Sauveur qui est le Messie. C’est par lui qu’on nous a ouvert le chemin vers Dieu, qu’il a ouvert la porte à Dieu.

Ouvrons-lui aussi nos portes pour que Dieu puisse venir à nous aussi. En ce sens, je vous souhaite à tous un heureux quatrième dimanche de l’Avent.

Traduction par Alexander von Janta Lipinski

Pensée…

Clémentine Grand-Perrin et Sabine Salat essaient de trouver une réponse à la question pourquoi nous fêtons Noël. Pour cela, elles ont préparé une pièce audio accessible pour les grands et les petits. Prenez-vous le temps d’une écoute.

Cliquez sur la flèche « Play » et allumez vos haut-parleurs.

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Durée : 12 mn  – Script ici.

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